|
|
|
|
NOS SPÉCIALITÉS
|
|
|
|
|
Médecine Générale |
|
|
|
|
|
|
|
Sauf en cas de coma diabétique inaugural (c’est-à-dire comme évènement à l’origine de la découverte du diabète), c’est le médecin traitant qui dépiste ou diagnostique un diabète, quel qu’en soit le type.
Sauf en cas de coma diabétique inaugural (c’est-à-dire comme évènement à l’origine de la découverte du diabète), c’est le médecin traitant qui dépiste ou diagnostique un diabète, quel qu’en soit le type.
Puis une fois le diagnostic posé, tout au long de l’évolution du diabète, il joue un rôle central :
- Il assure la surveillance médicale de routine : contrôle du poids, de la pression artérielle, surveillance des glycémies notées sur le carnet d’auto surveillance, recherche de troubles de sensibilité des pieds, ect ;
- Il planifie les examens et bilans de surveillance mensuels, ainsi que les examens annuels spécialisés, notamment chez le cardiologue, l’ophtalmologue, le néphrologue, le diabétologue ou le podologue selon les besoins ;
- Il centralise les résultats et les informations fournies par le laboratoire d’analyses et les différents spécialistes ;
- Il surveille le traitement, le renouvelle ou l’ajuste en fonction de l’évolution ;
- Il gère quelques situations aigues (infections) ou les complications chroniques en fonction du cas spécifique de chaque patient diabétique.
|
|
|
|
|
Diabétologie |
|
|
|
|
|
|
|
La diabétologie est une spécialité qui fait partie de l’endocrinologie, la discipline médicale spécialisée dans les troubles hormonaux. La plus grande part de son action se passe à l’hôpital mais des consultations en cabinet ou centre de santé sont possibles.
La diabétologie est une spécialité qui fait partie de l’endocrinologie, la discipline médicale spécialisée dans les troubles hormonaux. La plus grande part de son action se passe à l’hôpital mais des consultations en cabinet ou centre de santé sont possibles.
Le diabétologue a plusieurs missions :
- Il assure le bilan initial lors d’une première hospitalisation, systématique à la découverte d’un diabète de type 1, plus souvent à l’occasion d’un déséquilibre ou d’une complication du diabète de type2 ;
- Il coordonne l’éducation thérapeutique du patient diabétique (maitrise des injections d’insuline, utilisation du lecteur de glycémie, alimentation, gestion des malaises) en coordination avec les autres professionnels de santé (médecins, infirmiers, podologues, diététiciens) ;
- Il met en place, avec le médecin traitant, le protocole de suivi du patient diabétique et les divers contrôles spécialisés ;
- Il gère l’évolution de la maladie dans le temps, notamment en cas de répétition de malaises ou de glycémies instables. Dans ce contexte, il intervient souvent à la demande du médecin traitant.
Le diabète peut entrainer de multiples complications. Il est donc logique que la prise en charge du patient diabétique soit assurée par des professionnels de santé spécialistes de différents domaines et qui agissent en concentration les uns avec les autres. C’est le principe de la prise en charge pluridisciplinaire du diabète.
|
|
|
|
|
Cardiologie |
|
|
|
|
|
|
|
Le diabète est une maladie qui attaque le cœur et les vaisseaux sanguins et provoque des complications cardio-vasculaire. L’intervention d’un cardiologue est nécessaire à plusieurs niveaux :
Le diabète est une maladie qui attaque le cœur et les vaisseaux sanguins et provoque des complications cardio-vasculaire. L’intervention d’un cardiologue est nécessaire à plusieurs niveaux :
- Il assure le bilan cardio-vasculaire annuel avec un examen clinique du cœur, une palpitation des pouls pédieux au niveau des chevilles (recherche d’artérite des membres inférieurs), une mesure de la pression artérielle et un électrocardiogramme ;
- Il complète le bilan médical de base par les examens qu’il juge utiles pour la vie courante ou la pratique d’un sport : un doppler cardiaque ou artériel, un Hotler tensionnel (mesure enregistrée sur 24 heures), une échographie cardiaque ou encore une épreuve d’effort ;
- Il assure avec le médecin traitant la prise en charge de risques associés comme l’hypertension artérielle
Il convient de noter que le doppler artériel, qui évalue la circulation sanguine dans les artères, peut être confié à un angiologue.
|
|
|
|
|
Néphrologie |
|
|
|
|
|
|
|
L’intervention du spécialiste des reins est demandée par le médecin traitant ou le diabétologue dès qu’ils détectent le début d’une complication rénale du diabète, la néphropathie diabétique, notamment par la présence d’une microalbuminurie ou d’une diminution de la clairance de créatinine, deux examens inclus dans les bilans de surveillance du diabète.
L’intervention du spécialiste des reins est demandée par le médecin traitant ou le diabétologue dès qu’ils détectent le début d’une complication rénale du diabète, la néphropathie diabétique, notamment par la présence d’une microalbuminurie ou d’une diminution de la clairance de créatinine, deux examens inclus dans les bilans de surveillance du diabète.
Le néphrologue :
- évalue la fonction rénale et surveille son évolution dans le temps ;
- ajuste le régime alimentaire à l’état de la fonction rénale ;
- met en place les techniques d’épuration extrarénale ou de dialyse quand cela s’avère nécessaire ;
- trouve une place provisoire dans un centre de dialyse si le diabétique insuffisant rénal doit se déplacer loin de son domicile.
|
|
|
|
|
|
Ophtalmologie |
|
|
|
|
|
|
L’ophtalmologue ou ophtalmologiste est le partenaire indispensable du médecin traitant pour la surveillance des complications oculaires, telles que la rétinopathie diabétique.
L’ophtalmologue ou ophtalmologiste est le partenaire indispensable du médecin traitant pour la surveillance des complications oculaires, telles que la rétinopathie diabétique.
- il pratique un examen annuel du fond d’œil et de l’acuité visuelle ;
- il complète ce bilan s’il le juge utile par une angiographie rétinienne afin de dépister d’éventuelles atteintes de la rétine ;
- il prend en charge ou coordonne le traitement au laser des anomalies vasculaires de la rétine ;
- il traite chirurgicalement une cataracte, plus fréquente chez le sujet diabétique, si elle se déclare.
|
|
|
|
|
Orthoptie |
|
|
|
|
|
|
|
L’orthoptie est une profession paramédicale exercée par un professionnel de santé, l’Orthoptiste.
Les fonctions de l’orthoptiste sont le dépistage, la rééducation, la réadaptation et l’exploration de la fonction visuelle.
L’orthoptie est une profession paramédicale exercée par un professionnel de santé, l’Orthoptiste.
Les fonctions de l’orthoptiste sont le dépistage, la rééducation, la réadaptation et l’exploration de la fonction visuelle.
Son action s’étend du nourrisson à la personne âgée.
La formation dure 3 ans, elle est de niveau licence, sanctionnée par un certificat de capacité en orthoptie.
L’orthoptiste peut exercer en tant que salarié (cabinet d’ophtalmologie, hôpital, clinique, structure médico-sociale, …) ou en libéral.
L’orthoptiste travaille sur prescription médicale, il exerce en liaison avec les autres professionnels de santé.
L'orthoptiste reçoit sans ordonnance les enfants de 9-15 mois, de 15-30mois et les 16 à 42ans.
L’orthoptiste dépiste, analyse et traite les troubles visuels, qu’ils soient d’origine moteurs, sensoriels ou fonctionnels. Il évalue également les capacités visuelles, effectue des examens d’exploration (photos du fond d’œil, mesure de la tension oculaire, évaluation du champ visuel, …).
Dans son activité, l'orthoptiste est habilité à recueillir les informations concernant le patient et son entourage dans le respect du secret professionnel.
A l’issu d’un bilan orthoptique, l’orthoptiste réalise un diagnostic orthoptique.
Il réalise et propose une rééducation / réadaptation propre à chaque patient…
La prise en charge orthoptique est accompagnée, le cas échéant, de conseils appropriés auprès de l'entourage proche du patient.
|
|
|
|
|
Dentiste |
|
|
|
|
|
|
|
Un contrôle annuel chez le dentiste est fortement recommandé chez tous les sujets diabétiques, en raison du risque accru de complications dentaires, telles que les caries ou les infections dentaires, les gingivites et les parodontites.
|
|
|
|
|
Podologie |
|
|
|
|
|
|
|
Le podologue, ou pédicure-podologue est un intervenant indispensable pour retarder les complications au niveau des pieds du diabétique.
Le podologue, ou pédicure-podologue est un intervenant indispensable pour retarder les complications au niveau des pieds du diabétique.
- Il assure les soins des ongles et des orteils, surtout chez les sujets diabétiques âgés que les rhumatismes ou l’arthrose empêchent de se pencher jusqu’à ces extrémités ;
- Il abrase les cors et les callosités sur les zones d’appui ou de frottement, point de départ d’ulcères difficiles à faire cicatriser ensuite ;
- Il réalise les semelles orthopédiques qui répartissent les appuis, évitent les frottements ou corrigent les défauts du pied pour limiter les risques d’ulcère,
Une à deux consultations annuelles chez le podologue sont remboursées par l’Assurance maladie pour les sujets diabétiques.
|
|
|
|
|
|
|
Apnée du sommeil |
|
|
|
|
|
|
|
Dépistage de l’apnée du sommeil
Le ronflement est un bruit, d’intensité variable, qui résulte de la vibration des tissus du pharynx, du palais mou et de la luette lors du passage de l’air.
Dépistage de l’apnée du sommeil
Le ronflement est un bruit, d’intensité variable, qui résulte de la vibration des tissus du pharynx, du palais mou et de la luette lors du passage de l’air.
Contrairement à ce qu’on observe le jour, ces tissus perdent du tonus lors du sommeil et la position horizontale durant le repos fait en sorte que la gravité repousse la langue et les autres tissus vers le fond de la cavité buccale.
On parle d’apnée du sommeil lorsqu’il y a une interruption de la respiration.
Selon la définition de l’APSS on parle d’apnée obstructive du sommeil lorsqu’on enregistre une interruption de la respiration de 10 secondes, tout en observant des efforts au niveau des muscles inspiratoires. Le tout est accompagné d’une baisse du taux d’oxygène dans le sang.
On parle d’apnée centrale lorsqu’on remarque un arrêt respiratoire, sans que les muscles inspiratoires ne fassent d’effort pour que la respiration s’effectue.
Les conséquences de l’apnée du sommeil
Parmi les maladies qui sont aggravées ou déclenchées par l’apnée du sommeil, on note principalement l’hypertension artérielle, le diabète type 2, l’obésité, la dépression, la perte de libido, des troubles de concentration et des pertes de mémoire.
Certains articles récents font même un lien entre la présence d’apnée du sommeil et la maladie d’Alzheimer.
D’autres statistiques démontrent un taux d’accident de voiture jusqu’à 15 fois plus élevé qu’une population normale.
En résumé, l’apnée du sommeil diminue significativement l’espérance de vie et la qualité de vie du patient. Toutefois, dû au fait que la condition se développe lentement, le patient ne réalisera que très rarement l’étendue de son problème.
Les traitements
Le traitement visera à corriger le ronflement et les apnées pour ainsi prévenir les complications secondaires dues aux perturbations du sommeil, aux problèmes de la respiration et de l’oxygénation sanguine.
Un premier effort sera fait pour obtenir une hygiène de sommeil normale : horaire régulier, sans somnifère ou alcool avant le sommeil. On doit viser un poids idéal et l’arrêt tabagique. Si le ronflement et les apnées sont prédominants sur le dos, des conseils pour éviter au patient la position dorsale seront fournis.
L’APPC
Le traitement le plus populaire pour l’apnée du sommeil est l’APPC ou Appareil à Pression Positive Continue (CPAP en anglais).
Cet appareil, constitué d’un moteur de ventilation et d’un masque facial, fonctionne en soufflant de l’air sous pression dans les voies respiratoires, les dégageant et permettant à la personne de respirer.
L’APPC est un traitement très efficace, mais son principal inconvénient est l’abandon de traitement : beaucoup de personnes ne suivent pas le traitement de façon continue et l’abandonnent au bout de quelques années.
Selon les recommandations de la Canadian Sleep Society, l’APPC est particulièrement indiqué dans les cas d’apnée sévère, modérée ou accompagnés de gros symptômes, en première ligne.
|
|
|
|
|
Infirmiers |
|
|
|
|
|
|
|
L’âge, un handicap physique ou mental et l’illettrisme peuvent empêcher une personne diabétique de prendre en charge elle-même les soins de son diabète. Dans ce cas, les actes nécessaires sont confiés à une infirmière en cabinet, centre ou domicile.
L’âge, un handicap physique ou mental et l’illettrisme peuvent empêcher une personne diabétique de prendre en charge elle-même les soins de son diabète. Dans ce cas, les actes nécessaires sont confiés à une infirmière en cabinet, centre ou domicile.
Celle-ci, en liaison avec le médecin traitant :
- Pratique les injections d’insuline à heure fixe une ou deux fois par jour ;
- Contrôle les glycémies sur le lecteur de glycémie du patient ;
- Assure les soins complémentaire, sur les lésions ulcérées du pied par exemple ;
- Peut, si nécessaire faire une toilette quotidienne et prévenir les macérations ;
- Intervient également sur gestion des pompes à insuline ou même dialyse.
|
|
|
|
|
Diététique |
|
|
|
|
|
|
|
En coordination avec le médecin traitant et le diabétologue, le nutritionniste et le diététicien :
En coordination avec le médecin traitant et le diabétologue, le nutritionniste et le diététicien :
- analysent le comportement alimentaire et ses erreurs, surtout dans le diabète de type 2 avec surpoids ;
- établissent le meilleur régime alimentaire possible pour chaque sujet diabétique ;
- assurent son éducation alimentaire et culinaire : aliments recommandés ou à éviter, équilibres et répartition des repas, modes de cuisson et de préparation ;
- ajustent le régime en cas de déséquilibre du diabète ou de prise de poids malgré les premières mesures.
Il convient de noter que le nutritionniste est un médecin spécialisé dans la nutrition, tandis que le diététicien est un professionnel titulaire d’un diplôme en diététique.
|
|
|
|
|
Éducation Sportive |
|
|
|
|
|
|
|
Notre établissement organisera l’animation de séances collectives et sportives dans la prise en charge médicale des maladies chroniques. Afin de réduire les complications du diabète, et autres pathologies métaboliques ou cardiovasculaires. Et de limiter le poids des traitements médicamenteux par une activité physique adaptée (APA)
En effet, nos médecins peuvent officiellement prescrire des activités physiques adaptées (APA) à leurs patients atteints de maladie chronique. Les activités physiques adaptées sont dispensées par des professionnels spécifiquement formés.
Ces professionnels de l’APA exercent sous prescription, en lien direct avec le médecin traitant, ou nos praticiens spécialistes .Les professionnels de l’APA commencent par s’informer des besoins des personnes et des objectifs fixés par le médecin. Ensuite, elles évaluent les capacités physiques, fonctionnelles, psychiques et sociales, en s’aidant des informations données par le médecin.
En fonction de ce travail d’analyse, et selon les protocoles mis en place par la structure qui les emploie, ils établissent un programme d’APA qui vise les objectifs désignés tout en s’assurant de la sécurité du patient et du respect de ses attentes et de ses préférences.
Depuis mars 2017, les personnes qui sont en ALD (affections de longue durée, une liste officielle des maladies reconnues comme chroniques) peuvent bénéficier, de la part de leur médecin traitant, d’une prescription d’APA <https://www.assurance-prevention.fr/sport-ordonnance-pratique.html>.
Celui-ci doit préciser les objectifs thérapeutiques visés, les contre-indications liées à l’état du patient, ainsi qu’une indication de la fréquence et de l’intensité des séances d’APA.
Les coûts liés à l’APA ne sont pas pris en charge par l’Assurance maladie, mais des possibilités de financement ou de co-financement existent, par exemple par les villes, les départements, les régions, etc. Certaines assurances santé complémentaires proposent des contrats qui financent les APA.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|